Après des études qui ont duré quelques années, les déconvenues des jobs à la con n’ont pas tardé à se faire sentir. Déjà à l'école, j'avais été interpellée par les propos et recherches de l'anthropologue David Graeber à ce sujet.
Mais rien ne vaut la véritable expérience du métier à la con !
Dans un élan de retour à la réalité et de quête de sens, le changement de voie professionnelle fut plus rapide que prévu.
Ce que l’on découvre en rénovant des meubles chinés c’est le sens donné à son activité.
Une activité dans laquelle on retrouve le goût d’un travail concret, et la possibilité de constater son avancée en fin de journée.
Nous ne sommes pas dans l’urgence, chaque meuble demande du temps, de la réflexion, loin des deadlines imposées dans un monde où la digitalisation nous pousse à une course contre la montre perpétuelle. Nous préférons l’éloge de la lenteur. Nous fabriquons de nos mains. Nous produisons de la valeur et donnons du sens à nos vies.
Nous entrons dans un cercle qui ne cesse de s’agrandir, celui des néo-artisans.
Nos livres préférés sur le sujet :
La révolte des premiers de la classe de Jean-Laurent Cassely
Nouveaux artisans de Magali Perruchini
C.R

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